Au mois de mai dernier, la Fédération internationale de football (FIFA) avait présenté son plan pour lutter contre le racisme, dans le cadre de son soixante-quatorzième congrès. Un peu moins de quatre mois plus tard, l’instance va activer l’une des cinq mesures mises en place. À l’occasion de la Coupe du monde féminine U20 qui se tiendra du 31 août au 22 septembre prochain en Colombie, les joueuses et officiels d’équipe auront l’opportunité de signaler tout incident à caractère raciste. Il leur faudra pour cela faire un geste spécifique.
Comme l’a confirmé RMC vendredi soir, et comme cela avait été présenté en mai, il suffira de croiser les bras au niveau des poignets, devant leur poitrine, ce afin de former un X. Alors informé, l’arbitre central aura la possibilité de déclencher une procédure diviser en trois étapes, avec tout d’abord l’interruption immédiate de la rencontre, avec une reprise rapide. En cas de récidives des incidents, l’interruption de la partie sera alors plus longue et tout le monde devra quitter le terrain. Enfin, le match sera définitivement arrêté en cas de persistance des problèmes.
Éradiquer le racisme
Le président de la FIFA, Gianni Infantino, a communiqué ce jour pour confirmer mais la mise en activation de cette mesure de lutte contre le racisme, estimant qu’elle était « une première étape clé pour donner le pouvoir aux joueurs et joueuses » face à ce type d’incidents. Il a également rappelé que la mesure avait été approuvé à l’unanimité des 211 associations membres de la FIFA. Le protocole a ainsi été rendu obligatoire dans toutes les fédérations.
Et Gianni Infantino de conclure : « Je tiens à remercier à remercier (les fédérations) pour leur détermination et leurs efforts, en vue d’atteindre notre objectif commun d’éradiquer une fois pour toutes le racisme, aussi bien dans le football que dans la société. »