« Une peur bleue de la VAR », la colère monte à Lens

Battus 1-3 à domicile par des Marseillais toujours aussi chirurgicaux à l’extérieur, les Lensois l’avaient mauvaise après coup, courroucés par le scénario d’une rencontre qui les a vus égaliser en fin de match – en vain – avant le coup de grâce et le coup franc victorieux d’Hojbjerg dans la foulée du but refusé à Labeau-Lascary pour une faute commise au préalable sur le jeune Olympien Nadir.

A l’issue de la partie, Pierre Dréossi, le directeur général des Sang et Or, n’a ainsi pas mâché ses mots devant la presse. « La frustration, ça fait un moment qu’on l’a, parce que j’ai encore en mémoire la victoire à Lille. Aujourd’hui, j’ai aussi le penalty à Strasbourg en tête. J’ai l’impression qu’à chaque fois qu’on marque un but ou qu’il y a une action litigieuse, on a maintenant une peur bleue de la VAR. J’ai envie de dire stop aujourd’hui. Stop, parce qu’on ne peut pas nous prendre des points comme ça et rester silencieux. »

« On commence à en avoir marre »

Remonté, le dirigeant lensois estime que le but égalisateur de son équipe aurait dû être validé. « Je ne suis pas énervé, mais je pense que ce soir, le score est 2-2. Je pense que le score de Lens-Lille est 0-0 et qu’à force, on se pose beaucoup de questions. Je ne vais pas vous dire qu’on aurait dû marquer des buts un peu plus tôt en première mi-temps – c’est le cas –, mais quand on marque, j’aimerais bien qu’on respecte les buts. »

Et de conclure: « Ce n’est pas pour pleurer, mais ça fait beaucoup, encore une fois. Je ne dis pas qu’il n’y a pas faute quand l’arbitre revient dessus, mais il y a eu beaucoup de fautes non sifflées ou mal interprétées. Et malheureusement, ces décisions vont souvent contre Lens. […] Quand ça tombe toujours sur nous, on commence à en avoir marre. Ça fait beaucoup. Alors oui, être fair-play, c’est bien, être sympa, c’est bien, mais à un moment, il faut savoir dire stop, et là, je dis stop. »