Vannes: Spitzer affecté après sa suspension

Ce samedi 29 mars, Vannes recevra l’USAP dans un match crucial pour le maintien en Top 14. Lanterne rouge (28 points), le promu accueille Perpignan (30 points), barragiste et qui reste sur trois défaites de rang. Cette rencontre se déroulera sans Jean-Noël Spitzer, l’entraîneur du RCV. Après ses propos sur l’arbitrage à la fin de la rencontre contre l’UBB (défaite 29-37) en novembre dernier, Spitzer avait écopé d’une suspension d’une semaine avec sursis le 8 janvier dernier. Après un appel de la FFR il y a quelques jours, c’est finalement une suspension de deux matchs qui a été évoquée.

Entendu ce mercredi 26 mars 2025 par le Comité national olympique et sportif français, l’entraîneur devrait voir la décision maintenue et sera sans surprise, suspendu à l’occasion de la 20e journée de championnat. Pour la septième fois de la saison, le coach vannetais sera éloigné du bord pelouse. Une première, alors qu’il n’était jamais passé devant une commission de discipline en 20 ans de carrière.

Très affecté par cette suspension

L’an passé (1er mars 2024), Jean-Noël Spitzer avait été suspendu après des tensions et des mots envers les contrôleurs antidopage. Agacé de ne pas avoir pu finir son discours suite à la rencontre face à Biarritz, le coach breton avait reçu une condamnation de cinq matchs, lui faisant manquer les débuts de son club en Top 14. Des sanctions qui se multiplient pour un homme peu habitué de ces frasques sur les terrains du championnat. Cette situation, Spitzer la vit mal. « On me prive de quelque chose qui est au cœur même de mon existence. J’y ai consacré presque ma vie. De ne pas être sur le terrain, c’est beaucoup d’émotions. » a-t-il expliqué.

D’autant plus que son club jouera ce samedi un match d’une importance capitale contre Perpignan. Loin de ses joueurs, la situation est très dure à vivre. « C’est une pénitence pour moi. Je peux être avant avec eux mais quand mon staff et mes joueurs partent au stade, c’est un déchirement. Et après la rencontre, je ne dois pas les revoir avant une heure après le coup de sifflet, donc je ne les revois pas… C’est comme ça, mais c’est très dur à vivre, très dur à vivre. »