Impossible n’est pas breton ! C’est le crédo du RC Vannes en ce moment et il fonctionne plutôt bien. Au sortir de la courte défaite des Morbihannais contre Clermont le 5 janvier dernier (19-20), quasiment tous les observateurs de l’ovalie ont enterré les espoirs de maintien du promu. Jean-Noël Spitzer, le manager du RCV, a lui même convenu auprès de l’Équipe qu’il craignait que ce revers ne soit celui de trop.
« J’avais peur que cette défaite d’un point soit rédhibitoire, a déclaré le technicien. Mais finalement, on a maintenu tous nos standards. On n’a pas baissé les bras. » Dos au mur, conscient d’être très, très proche du précipice le club breton a resserré les rangs. Avec brio donc puisque Vannes reste sur deux victoires, respectivement contre le Stade Français (33-28) et le Racing 92 (30-25). Ces succès, face à des adversaires directs au classement ont évidemment donné du baume au cœur des Bretons qui continuent d’y croire, peut-être encore plus qu’avant.
Les cadres au rendez-vous
Nul ne sait encore si le rêve éveillé du RCV en Top 14 perdurera encore l’année prochaine mais le club morbihannais est déterminé à retarder au maximum l’échéance si jamais le pire arrive. Ce samedi, les Bleu et Blanc retrouvent leur antre de la Rabine, une fois de plus à guichets fermés, dans le cadre de la 17ème journée du championnat. Et ce sera face à Montpellier (9ème). Dix points séparent les deux formations.
Mais le petit a bien l’intention de manger le grand, d’autant qu’il peut compter sur ses cadres. Depuis le début de saison et notamment depuis deux matchs, les leaders du club sont au rendez-vous à commencer par Gorrissen, Vunipola, Ruru ou encore Lafage. « Sur les matchs contre le Racing et le Stade Français, nos leaders ont porté l’équipe, reconnait Spitzer, toujours à l’Équipe. Ils s’engagent dans le projet réellement. Et clairement, ils sont au niveau. » Ils auront une nouvelle chance de le prouver ce samedi…