Attention, marée humaine en vue sur les Sables d’Olonne ! Alors que les arrivées se succèdent sur le Vendée Globe, la journée de dimanche s’annonce particulière avec la fin du tour du monde pour Violette Dorange. La skippeuse de l’Imoca DeVenir devrait prendre la 25e place de la course, un bon résultat pour la benjamine de l’épreuve.
Durant ce Vendée Globe, Violette Dorange s’est surtout imposée comme l’un des personnages les plus populaires de la flotte. La jeune femme de 25 ans est ainsi la plus suivie sur les réseaux sociaux, avec plus d’un million d’abonnés si on additionne Facebook et Instagram. Ses contenus, où elles racontent son aventure, en toute spontanéité, ont parfaitement raconté le quotidien des skippers et des skippeurs, notamment les plus « modestes », ceux qui ne sont pas venus pour la victoire mais pour autre chose.
Violette Dorange, l’autre star du Vendée Globe
Comment expliquer le succès de Violette Dorange ? L’un des membres de son équipe, qui gère ses réseaux sociaux, a quelques pistes. « Il y a tellement de raisons, explique David Lupion dans Voiles et Voiliers, le supplément voile de Ouest-France. La première, c’est que Violette est une communicante, elle a tous les codes. Mais c’est surtout sa personnalité qui explique son succès. Elle est inspirante et hyper authentique, et quand on va sur les réseaux sociaux aujourd’hui, on a envie de rêver, d’être émerveillé, de pleurer, de rire. Elle est tellement solaire que tout le monde a envie de l’avoir dans sa vie. »
« C’est très humain d’être touché par cette personne de 23 ans, qui a une voix toute douce, et qui s’exprime en permanence sur ses émotions, poursuit David Lupion. Quand elle a peur, elle le dit, quand elle a envie de pleurer, pareil. Et dans la forme, je maîtrise très bien la manière de créer une vidéo, tant au niveau du storytelling que de l’algorithme, pour faire en sorte qu’il fonctionne. Quand on a ces clés, on a plus de chances de créer du contenu viral. »
Vendredi, à deux jours de son arrivée, Violette Dorange a même eu droit à la visite de Charlie Dalin, le vainqueur de ce Vendée Globe, qui est venu survoler son bateau en hélicoptère. « Elle fait un beau parcours, a jugé Charlie Dalin. Un Vendée Globe à 23 ans, c’est impressionnant. Elle s’est très bien débrouillée, elle a géré ses galères, elle n’a pas de moteur depuis le Cap Horn, ça ne devait pas être simple. Moi j’ai attendu mes 36 ans pour faire mon premier Vendée Globe. »