La valse des arrivées a repris sur le Vendée Globe. Jérémie Beyou a rallié les Sables d’Olonne ce vendredi, en prenant la quatrième position d’une course qui s’est jouée dans l’océan Indien, quand le trio de tête a profité de la météo pour creuser un écart définitif.
Pour le skipper de Charal, cet épisode, qui explique l’écart d’une semaine entre le 3e (Sébastien Simon) et lui, a été difficile à avaler. « Il y a eu deux courses, a-t-il regretté dans les colonnes du Télégramme, peu de temps avant son arrivée. Pour résumer, c’est la météo qui a décidé de tout. La course des trois premiers, avec un tapis roulant à partir de l’océan Indien jusqu’à l’arrivée, ce n’est pas la même course que celle que nous avons vécue. Ça s’est joué à rien du tout, à une cinquantaine de milles près dans cette dépression dans l’Indien: cette dépression a fait que ma course n’était déjà plus une course pour la victoire. Ce n’est pas si facile que ça à encaisser. »
Quatrième et content de son Vendée Globe
Pour sa cinquième participation, Jérémie Beyou n’a pas réussi à améliorer son meilleur résultat, qui reste sa troisième place en 2016-2017 derrière Armel Le Cléac’h et Alex Thomson. Mais après avoir fini son tour du monde, il portait un regard nettement plus positif sur sa performance, car il a dû batailler avec toute une meute de poursuivants pour conserver sa position.
« Il y a des quatrièmes places qui sonnent comme des défaites mais celle-là, c’est plutôt une victoire. J’ai mis du temps à accepter mais au bout du compte j’en suis fier, a-t-il confié aux médias, dont Ouest-France. Depuis l’Indien, je suis en mode Figaro quasiment. Tu as tout qui est par terre, tu manges par terre, tu dors par terre… Tu as une main sur ton écoute en permanence, il faut être prêt à ça pour faire de bonnes places sur cette course maintenant. »