Comme Lewis Hamilton, Cristiano Ronaldo, Luka Modric ou Chris Froome, Stan Wawrinka fêtera ses 40 ans en 2025. Et comme ses compères champions, il n’a pas l’intention d’être à la retraite au moment de devenir quadragénaire. Même s’il est retombé au 169eme rang mondial, le tennisman suisse a confirmé jeudi après son élimination en huitièmes de finale de l’ATP 500 de Bâle par Ben Shelton qu’il n’avait pas du tout envie d’arrêter sa carrière.
« Je ne me sens pas fatigué. Je joue à nouveau très bien au tennis, avec un niveau « moyen » qui me permet d’être compétitif, d’avoir des occasions contre de très bons joueurs. Le but est de se rapprocher du top 100 d’ici à la fin de l’année. Je veux remonter au classement pour être en mesure de disputer l’an prochain les tournois que j’apprécie. Je ne parle pas de revenir dans le Top 10, mais de gagner de bons matchs. Pourquoi devrais‐je m’arrêter si je me sens bien ? J’ai une très belle vie sur le circuit. Jouer ici à Bâle est une chance énorme. Mais bien sûr, si je ne gagne pas un match pendant dix mois, il se peut que vous ne me revoyiez pas aux Swiss Indoors l’année prochaine », a fait savoir l’homme aux trois tournois du Grand Chelem.
Wawrinka, joueur le plus vieux du circuit
Après avoir débuté la saison au 56eme rang mondial, Stan Wawrinka n’a pas fait d’étincelles pendant de nombreux mois, ne parvenant jamais à gagner deux matchs de suite. Jusqu’à la semaine passée, à Stockholm, où il a atteint le dernier carré après avoir défait Brandon Nakashima, Alejandro Davidovich Fokina et Andrey Rublev, avant de tomber son Tommy Paul. Et après son huitième de finale cette semaine à Bâle, le voici virtuellement 149eme. Stan Wawrinka devra probablement espérer une invitation pour disputer le prochain Open d’Australie, tournoi qu’il avait remporté en 2014, sans avoir à passer par les qualifications. Mais l’envie est toujours là pour l’actuel plus vieux joueur du circuit, et c’est bien l’essentiel.