Week-end noir jusqu’au bout pour Fourmaux

Comme si Adrien Fourmaux (Hyundai) n’avait pas déjà vécu un week-end assez cauchemardesque comme ça, la FIA s’est encore chargée de le rendre plus sombre encore qu’il ne l’était déjà. Alors qu’il pensait pouvoir tourner la page de ce rallye de Suède en tout point catastrophique pour lui, passer au prochain chapitre (le rallye du Kenya, troisième manche de la saison, du 20 au 23 mars) et tenter ainsi d’oublier son naufrage sur la neige suédoise, où il avait dû se contenter de la 21eme place du classement final, le Nordiste a dû s’y replonger plus vite qu’il ne le pensait.

Et pour une nouvelle mauvaise nouvelle de surcroît, qui s’st abattue sur le pilote de 29 ans, qui n’en avait vraiment pas besoin. A ses déboires de ce week-end noir qu’il avait pourtant plutôt bien démarré (il occupait la 4e place après la première spéciale, jeudi soir) est en effet venue s’ajouter une… sanction. Et pas pour son attitude au volant qui plus est. Fourmaux a en effet écopé d’une amende pour un gros mot qu’il a tenu dimanche juste après l’arrivée, sans probablement imaginer un seul instant que les mots en question pourraient déboucher sur une adition aussi salée.

Fourmaux s’est excusé

« On a merdé hier » (« We fucked up yesterday »), avait ainsi lâché le natif de Séclin à chaud devant les caméras alors qu’il venait d’en finir avec la power stage et qu’il avait encore probablement en tête sa sortie de piste de la veille, pour beaucoup dans son résultat final. L’instance ne badinant pas avec le règlement, l’article 12.2.1.l du Code Sportif International FIA 2025 a infligé sur le champ au Français une amende de 10 000 euros ainsi qu’une autre, plus lourde encore, de 20 000 euros, mais uniquement en sursis s’il venait à sortir de nouveau des clous dans les douze mois à venir. Fourmaux s’est excusé depuis « concernant son langage », sans cacher que le week-end qu’il avait vécu pouvait expliquer qu’il ait perdu pied au micros également. « Cela a été un week-end intense, fatigant et très éprouvant physiquement et mentalement pour nous tous. » La FIA n’a rien voulu en savoir.