Victor Wembanyama prend la parole de lui-même, en préambule…
Avant que l’on passe aux questions, je voulais souligner à quel point cette semaine a été incroyable. Je viens de voir ma famille, je ne veux pas rendre ça émouvant… Mais tout le monde a contribué à rendre cette semaine incroyable, même vous [les journalistes]. Je voulais remercier tout le monde. Tout cela contribue à rendre notre sport meilleur, et à me rendre heureux au bout du compte. Donc merci (il sourit).
Victor Wembanyama, quand vous prenez un peu de recul sur la semaine que vous venez de vivre à Paris avec les Spurs, que va-t-elle vous apporter avant tout ?
Une bonne piqûre de rappel (rires), qui rappelle que le public français est derrière nous. Et mentalement ça fait du bien de retrouver ses racines et surtout de revoir la famille.
Etes-vous heureux de votre séjour à Paris ?
Très heureux. Ça n’a pas de prix, franchement. Au milieu de la saison, ça va permettre de continuer à carburer pour le reste. Car ce sont des gens qui ne peuvent pas forcément voyager et que je ne verrai pas, donc ça va grandement nous servir. En tant qu’équipe, je pense que l’on a grandi aussi.
Wembanyama : « Marcher dans la rue au Chesnay, ça le fait. A Paris, moins »
Avant d’arriver en NBA, vous disiez que vous pouviez encore marcher dans la rue sans que l’on vous reconnaisse. Un an et demi plus tard, avez-vous l’impression que ce n’est plus le cas et que vous êtes entré dans le cœur des Français ?
Ce n’est pas vraiment une question que je me pose, parce que je pense que c’est quelque chose qui se fera naturellement. je sais qu’avec le public français, c’est une aventure d’une dizaine d’années. Et même un an et demi plus tard, il n’y a rien qui presse (rires). Marcher dans la rue, au Chesnay, oui, ça se fait, mais à Paris un peu moins (rires).
Cette semaine n’était finalement pas encore au-delà de vos attentes et de ce que vous aviez imaginé ?
J’ai fait de mon mieux pour rendre cette semaine spéciale pour mon équipe, ma famille et mes amis. Mais les gens arrivent encore à me surprendre et à faire des choses qui prouvent que je comptent pour eux. C’est inestimable.
Que retiendrez-vous de tous ces moments de partage ? Qu’il s’agisse de votre retour à Nanterre avec les Spurs ou de votre présence au Chesnay pour inaugurer ces terrains…
J’en retiens que ça fait grandir et énormément de bien à l’âme. Plus qu’au joueur, ça fait du bien à la personne.