Tous les projecteurs sont braqués sur lui. Jeudi soir, sur le parquet de l’Accor Arena (20h), Victor Wembanyama retrouve le public français avec son équipe des San Antonio Spurs, opposée aux Indiana Pacers dans le cadre des NBA Paris Games. Un rendez-vous forcément particulier pour l’intérieur tricolore (21 ans, 2,25 m), qui avait quitté Bercy en larmes avec une médaille d’argent autour du cou, l’été dernier, après une finale olympique perdue face à Team USA.
Nouvelle tête d’affiche de la ligue nord-américaine, celui qui tourne à 24,4 points, 10,8 rebonds, 3,7 passes et 4,0 contres de moyenne par rencontre pour sa deuxième saison outre-Atlantique pourrait bientôt découvrir le All-Star Game. Mais s’il commence déjà à s’imposer parmi les meilleurs joueurs de la planète, il reste très en retrait sur le plan salarial. La NBA est ainsi faite qu’il est impossible pour un jeune joueur, aussi fort soit-il, de gagner beaucoup.
Avec son contrat rookie, qu’il a signé après avoir été drafté en première position en juin 2023, « Wemby » n’est pas à plaindre. Il a effectivement paraphé un bail de 55,6 millions de dollars sur quatre ans. Le natif du Chesnay, en région parisienne, est loin d’une star comme Stephen Curry, qui touche la même somme en… un an, mais la donne pourrait vite s’inverser pour lui si sa progression est constante et si son corps le laisse évidemment en paix.
Wembanyama milliardaire à 33 ans ?
« C’est à la fin de son contrat rookie qu’il commencera à faire un carton, annonce Jean-François Rocard, maître conférencier à l’université de Limoges, dans Le Parisien. Il pourra négocier un contrat de 316 millions de dollars sur cinq ans et, à son issue, encore un autre sur la même période, un contrat super-max à plus de 529 millions de dollars. » En 2037, Victor Wembanyama aura alors 33 ans et aura amassé 900 millions de dollars (soit 865 millions d’euros).
Et s’il en a encore sous la semelle, l’ancien pivot des Metropolitans pourrait même dépasser la barre du milliard de dollars en signant un dernier contrat XXL, qui ferait ainsi de lui le premier basketteur de l’histoire à devenir milliardaire seulement grâce à ses salaires. Un pactole auquel il faudra également ajouter les revenus tirés de ses partenariats avec des marques comme Nike ou Louis Vuitton, qui le sponsorisent déjà actuellement. Des chiffres vertigineux !