Les Spurs n’ont pas manqué le rendez-vous. Pour le premier des deux matchs prévus dans le cadre des « NBA Paris Games » sur le parquet de l’Accor Arena de Paris-Bercy, la franchise texane a su faire la différence pour venir à bout des Pacers. Devant un public parisien enthousiaste, ce match a tout d’abord tourné au chassé-croisé entre les deux formations. Les deux équipes se sont rendu coup pour coup avec Victor Wembanyama (30 points, 11 rebonds, 6 passes, 5 contres) qui a commencé à monter en pression, avec notamment un tir à trois points longue distance qui a fait du bruit. Devin Vassell (25 points) puis Jeremy Sochan (13 points, 9 rebonds) se sont joints à la fête pour répondre à Obi Toppin (13 points), très en vue côté Pacers en fin de premier quart-temps.
Douze minutes qui se sont achevées par un écart de seulement une longueur à l’avantage des Spurs. Si les défenses ont pris le pas sur les attaques à l’entame du deuxième, ce sont les Pacers qui ont su trouver des solutions. T.J. McConnell (4 points), Pascal Siakam (18 points, 6 passes) et Bennedict Mathurin (24 points) ont signé un 6-0 pour permettre à la franchise basée à Indianapolis de reprendre la main au tableau d’affichage. Ce qui a perduré quatre minutes avec l’écart qui a oscillé entre une et cinq unités.
Wembanyama a fait le show
Un 7-0 a alors permis aux Spurs de se relancer puis de faire la course en tête jusqu’au moment de retrouver les vestiaires. Un dernier panier de Devin Vassell à une seconde du buzzer a offert un avantage de trois longueurs à la franchise texane. Mais, si ces 24 premières minutes de jeu ont été accrochées, le retour sur le parquet de l’Accor Arena a été marqué par un changement de ton de la part des Spurs. Après un échange de tirs à trois points entre Harrison Barnes (20 points, 7 rebonds) puis Devin Vassell côté Spurs et Myles Turner (14 points) pour les Pacers, les Texans ont mis un grand coup d’accélérateur avec à la manœuvre un certain Victor Wembanyama, d’abord à longue distance puis plus près du cercle.
Une séquence qui a permis à l’écart de dépasser les dix points pour la première fois depuis le coup d’envoi de cette rencontre. Ne coupant pas leur effort face à une défense des Pacers en grande difficulté, les joueurs de Mitch Johnson ont appuyé là où ça faisait mal. Ce qui a permis aux Spurs d’atteindre les 20 longueurs d’avance. Mais c’était avant une séquence complètement folle signée « L’Alien ». En l’espace d’un peu plus d’une minute, Victor Wembanyama a bloqué quatre tirs des joueurs d’Indiana, même si le dernier a été considéré comme fait dans la phase descendante du tir, offrant deux points aux Pacers.
Les Spurs renouent avec la victoire
Le Tricolore y a ajouté un alley-oop qui a fait un peu plus monter en température le public parisien. Son dernier panier du troisième quart-temps a permis aux joueurs de San Antonio d’aborder les douze dernières minutes avec 25 points d’avance. Mais le natif du Chesnay était décidé à marquer de son empreinte ce match disputé dans la capitale. Très tôt dans le quatrième quart-temps, après un tir longue distance manqué, il a envoyé le ballon sur la planche avant de planter un dunk rageur. Il a ensuite claqué un alley-oop pour atteindre la barre des 30 points sur ce match. Une performance qui a permis de mettre les Spurs sur le chemin d’une victoire avant de le voir quitter le parquet à cinq minutes du buzzer.
Les rotations effectuées par les deux équipes ont permis à Sidy Cissoko (2 points) de gagner un peu de temps de jeu devant le public français. L’écart étant fait, les deux équipes ont conclu cette rencontre en roue libre. Les Spurs l’emportent de 30 points (140-110) et mettent fin à leur série de trois défaites consécutives. En ce qui concerne les Pacers, ils retombent dans leurs travers après deux succès consécutifs. Deux équipes qui auront de nouveau rendez-vous à Bercy dès ce samedi pour une revanche qui s’annonce d’ores-et-déjà intense.