L’expérience a visiblement emballé. Nommé dès le mois de décembre 2023 pour devenir le capitaine de l’équipe de France masculine de tennis-fauteuil lors des Jeux olympiques de Paris 2024, Yannick Noah a rempli sa mission avec une joie non-feinte. Du côté de la Fédération française de tennis, le bilan de cette association a été concluant, à tel point que le vainqueur de Roland-Garros 1983 va se voir attribuer un nouveau poste : celui de responsable du pôle France de tennis-fauteuil. Un rôle occupé jusque-là par Jean-Philippe Fleurian.
Et c’est la que la polémique débute, car ce dernier se serait gentiment vu indiquer la porte de sortie par le patron de la FFT, Gilles Moretton. Selon une information rapportée dimanche par RMC, les deux hommes se sont entretenus « récemment » sur ce sujet lors d’une réunion durant laquelle l’ancien 37e à l’ATP s’est vu signifier son éviction. Le média a toutefois précisé que Jean-Philippe Fleurian « devrait rester » au sein de la Fédération, sans préciser son futur rôle. Mais la manière de faire a étonné le média qui a souligné la différence entre cet acte et la mise en place du programme « Fair-Play » lancé en son sein par la FFT pour le climat social et les ressources humaines.
Noah ne veut pas de passage en force
En attendant, c’est bel et bien Yannick Noah qui est sur le point de reprendre les responsabilités de son prédécesseur. Pour autant, celui-ci aurait bien conscience de la délicatesse de la situation et d’après RMC, il n’aurait aucune intention de « passer en force », car l’entente était bonne ces derniers mois entre Jean-Philippe Fleurian et lui. Mais les faits sont là et l’arrivée de l’un va provoquer le départ de l’autre, avec le ressentiment que cela pourrait éventuellement provoquer.
L’officialisation de cette nomination imminente devrait intervenir dans les prochaines semaines, mais il faudra pour cela attendre que la campagne électorale pour la présidence de la FFT se termine, soit après la seconde quinzaine de décembre 2024.