Ce ne sont que deux points, mais ils font amplement le bonheur de Johann Zarco. Ce samedi, le pilote Honda a terminé huitième de la course sprint du Grand Prix d’Indonésie, son meilleur résultat de la saison dans cet exercice. Septième sur la grille, mais auteur d’un mauvais départ, le Cannois a remonté ses adversaires petit à petit pour finir dans les points. Et pour le pilote Honda LCR, qui ne vit pas une première saison très facile (il est 17eme mondial), ces deux points valent presque une victoire. « Des fois, on n’y croit presque plus, confie Zarco dans des propos relayés par L’Equipe. Et là je n’ai fait aucune erreur sur cette course. J’ai profité de celles des autres. Prendre deux points en sprint, je n’y croyais plus. Pour moi, ce n’était plus possible que dans les courses longues. Déjà on galérait pour être dans les quinze premiers. C’est cool et c’est bien parce que le fait d’être plus rapide crédibilise ma parole ».
Au micro de Canal+, le pilote français a insisté sur l’impressionnant rythme de course, sur une piste à 50°c, qu’il est parvenu à tenir : « J’étais content que ça termine parce que, ce rythme… (il souffle). Les tours ont passé vite, mais j’étais au max du max, ça roulait vite. Je suis content d’avoir tenu, mais ça m’a bien séché. Je suis curieux de voir demain. Il y aura le double de tours, donc ça va être compliqué, mais le rythme sera moins élevé, ce qui peut donner un peu de marge. »
Quartararo : « C’est toujours le même problème »
Dimanche, lors du GP, il partira juste derrière Fabio Quartararo (13eme mondial), qui quant à lui s’est montré très déçu de sa course sprint, terminée en onzième position et hors des points. Une fois de plus, l’ancien champion du monde s’est plaint de sa Yamaha. « J’ai poussé au maximum mais nous avons globalement moins d’adhérence que les autres, moins d’accélération, plus de wheelings, plus de problèmes pour arrêter la moto…, explique-t-il à Autosport.
Je n’ai pas réussi à faire un seul dépassement – c’est un point sur lequel nous devons nous renforcer. C’est frustrant car c’est toujours le même problème : pas possible de dépasser. En 2022, c’était vraiment similaire, mais en 2022, les autres marques n’étaient pas aussi fortes, donc j’ai pu me battre davantage devant. Mais maintenant, si nous sommes en retard, nous ne pouvons rien faire. » Pas très rassurant alors qu’il reste encore six GP à disputer…