Triple championne olympique, Marie-José Pérec est sans aucun doute la plus grande athlète française de l’histoire. De quoi lui valoir de nombreuses pistes d’athlétisme à son nom à travers l’Hexagone. C’est désormais le cas à Cossé-le-Vivien, commune d’à peine plus de 3000 habitants près de Laval, en Mayenne.
La Guadeloupéenne était d’ailleurs présente en Anjou pour l’occasion au début du mois. « C’est impressionnant d’avoir une installation comme celle-ci dans une petite ville de campagne, a d’ailleurs souligné l’ancienne spécialiste du 400 mètres. Quand on voit que beaucoup d’enfants ne font pas d’activité physique, c’est important de pousser pour avoir de tels investissements. »
Un visage guère reconnaissant
Cette cérémonie a néanmoins été marquée par un couac. Un graffeur local était en effet chargé de peindre une fresque de la championne sur un mur du club-house lors de l’événement. Une peinture devant reproduire une photo de Marie-José lors des Jeux olympiques d’Atlanta en 1996. Mais le résultat n’a pas vraiment été à la hauteur des attentes, tout particulièrement au niveau du visage.
L’artiste a reconnu sans peine auprès de France Bleu Mayenne un « raté », le justifiant par des « complications techniques » et un manque de temps puisque cette fresque devait être peinte le temps de sa présence. « J’ai senti tout de suite que par rapport à la photo de départ, il n’y avait pas une ressemblance totale avec le visage, c’est sûr, a-t-il confié. Voilà, ça arrive. Je ne prétends pas avoir un talent surdimensionné ou un ego, encore moins. Donc, je prends les critiques, je suis à l’écoute. »
Marie-José Pérec n’en aurait toutefois pas pris ombrage et l’artiste a expliqué devoir apporter quelques retouches afin de de retravailler le visage.