Opéré au niveau des ischio-jambiers en septembre dernier, Renaud Lavillenie n’a pas récupéré à temps pour franchir la barre des 5,82 m, hauteur des minima olympiques. L’ancien recordman du monde a ainsi vu son rêve de participer aux JO de Paris 2024 s’envoler, comme celui de d’être nommé porte-drapeau de la délégation française.
Un énorme coup dur pour le perchiste de 37 ans, qui n’a toutefois pas dit son dernier mot. Si l’on se fie au confidence de David Douillet à son sujet, Renaud Lavillenie ne pense pas encore à raccrocher. « Renaud Lavillenie a tout de même sauté 6m16, ce n’est pas rien. C’est quelqu’un qui en lui a prouvé qu’il avait toutes les ressources, maintenant la blessure c’est le cauchemar de l’athlète, la galère », a d’abord rappelé l’ancien judoka français sur les ondes de RMC.
Douillet: « Renaud a encore des choses à faire avec une perche »
Et d’ajouter: « On a passé pas mal de temps ensemble sur les Jeux, on a pas mal discuté, il y croit toujours ! Il toujours envie de sauter, il veut aller au bout de son histoire, et ça c’est très important. Quand un athlète a le sentiment qu’il n’a pas terminé d’écrire sa propre page, il faut aller jusqu’au bout pour ne pas vivre avec des regrets le restant de sa vie en arrêtant trop tôt. (…) Je pense que Renaud a encore des choses à faire avec une perche et il est tellement attachant que moi je me régale toujours de le voir sur un concours. »
Après avoir assisté au concours de la perche des JO de Paris en tant que spectateur et supporter de Mondo Duplantis, Renaud Lavillenie a repris la compétition ce jeudi lors du concours « Sky’s the limit » disputé à Deux-Ponts, en Allemagne. Le Tricolore a passé une barre à 5,70 m, proche de son record de la saison réalisé fin mai en Pologne (5,72 m). De bon augure pour la suite…