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Sur le sujet autoroutier, régulièrement médiatisé, il est pour le gouvernement urgent de ne rien faire. À l’entendre, la nationalisation des sociétés d’autoroutes (ou la rupture anticipée de leurs contrats) coûterait trop cher l’État, de l’ordre de 40 à 50 milliards d’euros, alors qu’il suffit de patienter jusqu’à la fin des contrats avec Vinci, Eiffage et Abertis pour pouvoir reprendre la main sans rien avoir à débourser. Vrai ? Pas du tout… Retour sur cette problématique pour essayer d’y voir plus clair.