Alors qu’on se rapproche du moment où les automobilistes français seront automatiquement verbalisés en circulant dans une ZFE au volant d’un véhicule trop ancien, la perspective d’un emballement social du même genre que celui des gilets jaunes paraît crédible.
La fin d’année est l’occasion de jeter un coup d’œil dans le rétro. Chaque jour pendant cette période des fêtes, les journalistes de la rédaction de Caradisiac vous font part de leurs enthousiasmes et de leurs coups de griffes. Aujourd’hui, Pierre-Olivier Marie, rédacteur en chef adjoint, vous donne son top/flop 2022.
Des ZFE qui se multiplient, un bonus plus restrictif et fermé aux hybrides rechargeables, des péages plus onéreux, des radars nouvelle génération, etc. : pourra-t-on encore aimer l’automobile en 2023 ? Oui, et on vous explique aussi pourquoi.
Malgré une municipalité écologiste en place depuis plusieurs mois, Bordeaux n’a toujours pas de Zones à Faibles Émissions (ZFE-mobilité). Des discussions sont encore en cours pour déterminer le calendrier de mise en place de la ZFE bordelaise, et établir les échéances pour les différents véhicules.
Si on est encore loin de l’objectif de 100 000 bornes longtemps claironné par les pouvoirs publics, le délégué général de l’Avere-France se félicite malgré tout de la forte accélération du déploiement de l’infrastructure ces derniers mois.
Selon l’âge de votre véhicule et sa motorisation, les verbalisations pour non respect des restrictions de circulation dans les ZFE tomberont dès la fin de l’année 2024. Avec quelques différences selon que vous habitiez Paris, Marseille ou d’autres grandes villes de France.
Dès 2024, entrer dans les ZFE des villes françaises avec une voiture trop vieille vous exposera automatiquement à une verbalisation dont le montant pourra atteindre 750€.
La mise en place des Zones à Faibles Emissions ne pourra se faire que progressivement, tant elle risque de cristalliser les rancoeurs de ceux qui n’ont pas les moyens ou l’envie d’acheter un véhicule récent.
Vitrine des constructeurs, le prochain Mondial de l’Auto de Paris ouvrira ses portes dans quelques jours. L’occasion de découvrir les nouvelles gammes électriques de nombreuses marques, et leurs tarifs de plus en plus premiums. Une inflation qui s’éloigne petit à petit de la réalité du marché automobile français, comme en témoigne une récente enquête réalisée par OpinionWay pour Aramisauto.
Et si habiter au cœur de Paris était finalement moins nocif pour la santé que de vivre en Île-de-France ? À travers une étude, Airparif affirme que les particules ultrafines sont plus nombreuses à proximité de certains axes routiers franciliens qu’en plein centre de Paris.
Alors que l’existence même des ZFE en ville fait toujours débat, certaines collectivités vont au secours des propriétaires de voitures bientôt interdites d’y circuler. La solution ? Une simple conversion à l’éthanol E85.
Occupé sur d’autres fronts, le Gouvernement risque également de devoir gérer le cas des ZFE (Zones à faibles émissions) dans les prochaines semaines. Poussée par l’association « 40 millions d’automobilistes », une proposition de loi a été récemment déposée par la députée RN Anne-Sophie Frigout pour supprimer ces zones.
À l’occasion de son projet de loi de finances 2023, l’État a dévoilé quelques-unes des mesures liées à l’automobile prévues pour l’année prochaine avec comme objectif la décarbonation des mobilités. Développement des ZFE, bonus écologique, prime à la conversion et leasing pour les voitures électriques sont au programme.
En matière de réduction de la pollution de l’air, l’État n’agit pas assez vite, et va devoir, de nouveau le payer cher. Reçu par le Conseil d’État ce lundi, le rapporteur public a ainsi estimé que l’État avait échoué à renforcer sa politique climatique afin d’améliorer la qualité de l’air dans les villes, et a recommandé une nouvelle condamnation à verser 20 millions € supplémentaires.
À partir de ce jeudi 1er septembre 2022, de nombreuses métropoles mettent en application leur « Zones à faibles émissions ». Une nouvelle contrainte pour des millions d’automobilistes.
On vous fait un récapitulatif des bonnes et des (très) mauvaises nouvelles pour les automobilistes français en cette rentrée 2022. Elle ne sera malheureusement pas facile en raison d’un contexte international toujours délicat.
L’automobile vit une transition violente et intense. Les ZFE (Zone à Faible Émission) seront interdites à tout véhicule à énergie fossile et donc moteur thermique. Dès 2024, les véhicules Crit’R 2 seront bannis et en 2030, ce sont tous les véhicules non électriques. À ces ZFE s’ajoutent le coût prohibitif du carburant et l’inflation générale des produits de consommation. Alors voici une sélection d’alternatives électriques dont le coût d’utilisation est faible. Le salut des personnes allergiques aux transports en commun qui doivent se rendre en métropole quotidiennement. Une liste qui met en avant le coût aux 100 km.
Votée par le Parlement européen début juin, entérinée la semaine dernière par les 27 ministres de l’Environnement de l’Union, la prohibition de la vente de voitures thermiques en 2035 est un grand saut dans l’inconnu. Comment roulerons-nous dans treize ans ? Je vous raconte…
Faute d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale les projets du gouvernement en matière automobile risquent d’être fortement contrariés, à commencer par la mise en place des ZFE.
Pour tenir l’objectif de limiter l’élévation de la température à 1,5 °C d’ici 2050, il faudrait que les véhicules électriques représentent 57,5 % des véhicules produits en 2029. À en croire l’ONG InfluenceMap, on devrait en être loin avec seulement 32 % de véhicules électriques au sein de la production totale de véhicules.
Si le parc automobile baisse en Ile-de-France, le diesel y représente encore près de la moitié des véhicules en circulation. Dans le même temps, l’électrification, coûteuse et freinée par des problèmes de pénurie de composants, incite plutôt à garder son bon vieux thermique. Dès lors, comment imaginer bannir les diesels dès 2024?
À partir de ce lundi 25 avril et jusqu’au 24 juin prochain, le REV Rétrofit Tour sillonnera la France pour promouvoir les mobilités décarbonées. Ce tour de France des grandes agglomérations sera l’occasion de faire découvrir le rétrofit en présentant les premiers véhicules fonctionnels bénéficiant de cette technologie, de l’utilitaire au bus, en passant par la voiture de collection.
Ticket vers la liberté, emblème de l’industrie, source d’amour et de passion, la voiture n’est plus que l’ombre de sa carrosserie. Nous avons tenté d’imaginer la vie sans elle au cœur des villes. Juste comme ça, juste pour voir.
De plus en plus de bornes déployées, une offre qui se diversifie chez les constructeurs, et des utilisateurs séduits : la voiture électrique pousse peu à peu ses pions. Pour autant, de nombreux freins à son développement se dressent encore, à la fois financiers, sociétaux, industriels et tout simplement techniques. Etat des lieux.
TomTom, spécialiste de la navigation embarquée, dévoile ce mercredi son bilan annuel du trafic routier à travers la planète. En 2021, alors que la pandémie continuait de modifier nos habitudes quotidiennes, l’entreprise a aussi mesuré les conséquences de la congestion routière en termes de pollution atomosphérique.