Accueillir des usines chinoises en Europe permet, certes, de créer des emplois, mais à terme, le tapis rouge déployé pourrait en supprimer de nombreux autres.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, les SUV urbains d’Opel et de Peugeot coûtent plus cher que le nouvel Alfa Romeo Junior à motorisations égales. Le constructeur italien a pourtant vocation à adopter un positionnement plus haut de gamme que celui des deux enseignes « généralistes » du groupe Stellantis.
Entre le lancement de la coentreprise Stellantis – Leapmotor, la découverte de deux nouveautés signées Xpeng et le comparatif entre la Dacia Spring actuelle et le futur modèle (made in China), la semaine était placée sous la bannière de l’empire du milieu.
Invité sur le plateau de l’émission politique L’Évènement sur France 2 ce jeudi soir, le patron de Stellantis a bien entendu été interrogé sur sa rémunération, mais aussi sur l’accord qu’il a signé en début de semaine avec le constructeur chinois.
Selon le nouveau patron de DS, il faut mettre l’accent sur la qualité et le profond respect du client: « Il y a une vraie place pour du premium auto à la française! »
Ça y est : la coentreprise entre le chinois Leapmotor et Stellantis est signée et le groupe dirigé par Carlos Tavares devient le distributeur, et producteur mondial, en dehors de la Chine de la marque de Hangzou. Une affaire bouclée en 7 mois pour un déploiement rapide d’ici la fin de l’année.
Les États-Unis ne sont plus un eldorado pour les marques européennes. Elles vont devoir s’adapter aux tarifs syndicaux, et voient leurs ventes baisser dans un pays pourtant essentiel à leur chiffre d’affaires.
Dans un marché B2B en hausse en avril, le groupe Stellantis, a vu ses ventes fortement ralentir. La marque Citroën quitte le trio de tête au profit de Volkswagen et Toyota.
Le ralentissement de la croissance de Tesla concerne en réalité tout le marché de la voiture électrique. Trop onéreuse, celle-ci a encore besoin des aides publiques pour réussir sa mise sur orbite.
Carlos Tavares n’aime pas les voitures électriques mais il demande à l’Europe de continuer à les promouvoir. Il veut lutter contre les marques chinoises tout en s’associant à l’une d’elles. Et il critique le niveau exorbitant des salaires de la Formule 1 tout en recevant ses 36 millions d’euros. Pas facile de le suivre !
Le très beau salaire de Carlos Tavares a du mal à passer. Plusieurs agences de conseil estiment que son montant est trop élevé par rapport au contexte économique actuel du groupe Stellantis.
S’exprimant à l’occasion du « Freedom of Mobility Forum » que son groupe organise, le Directeur général de Stellantis a notamment rappelé que la mobilité électrique ne pouvait pas être universelle. Bonne nouvelle, il estime aussi que le poids des batteries devrait être réduit de 50% dans les dix ans.
Rebaptisé « PureToc » par ses détracteurs et tous ceux qui ont connu des problèmes avec, le moteur Stellantis (anciennement PSA) 1.2 PureTech a présenté, et connaît toujours, d’énormes problèmes de fiabilité. Devant la grogne montante et la menace d’une action collective en justice, le groupe français a décidé de « remplacer gratuitement tous les moteurs défectueux ».
Même si cette petite auto électrique chinoise concurrence directement sa Citroën ë-C3, le groupe Stellantis s’apprêterait à mettre en place une ruse pour éviter à la Leapmotor T03 de se heurter aux barrières liées à l’importation des véhicules fabriqués en Chine.
Le chômage partiel annoncé dans l’usine italienne et annoncé lau mois de février devrait se prolonger. Pour compenser le déclin de la petite citadine électrique et celles des Maserati, les chaînes pourraient rapidement assembler des Leapmotor.
Reculade sur la date butoire de centes de thermiques, interdiction d’importer du graphite chinois pour les batteries américaines alors que les autos de l’empire du milieu peuvent bénéficier d’une subvention si elles sont louées : la politique américaine est dans le flou artistique en matière de VE. Un sujet au centre des discussions d’ici l’élection du mois de novembre.
Le gouvernement italien serait-il en train de faire de l’œil à BYD ? C’est ce que laisse entendre le géant chinois alors que l’Italie chercherait un nouvel acteur sur son territoire.
Le groupe Stellantis vient de signer ce lundi un accord avec Ayvens, une filiale de la Société Générale et leader de la location longue durée et de la gestion de flottes. Les termes de l’accord portent sur l’achat pour la flotte Europe d’Ayvens de 500 000 véhicules d’ici 2026.
Conforté par les excellents résultats du groupe Stellantis en 2023, son directeur général a plus que doublé sa rémunération pour l’année dernière. Il devrait toucher au total 36,5 millions d’euros.
Alors que les constructeurs allemands et américains s’inquiètent de l’évolution des ventes de voitures électriques et que certains font même machine arrière en la matière, Stellantis affirme faire des bénéfices sur la vente de ses autos à brancher et compte même sur ces dernières pour améliorer ses résultats dans les années à venir.
Après être devenu actionnaire du constructeur chinois Leapmotor, le groupe Stellantis plancherait sur l’industrialisation de ses véhicules en Italie sur le site de Mirafiori. L’objectif serait d’en fabriquer 150 000 par an !
Avec un bénéfice de 18,6 milliards d’euros pour 2024 et une marge opérationnelle de 12,8 % : tout va pour le mieux dans la galaxie de 14 marques. Mais les chiffres auraient pu être encore plus spectaculaires sans le léger fléchissement américain de l’automne dernier.
Quelques jours après la petite phrase du directeur général de Stellantis Carlos Tavares, son président John Elkann précise qu’il n’est pas question de racheter Renault.
Quelques petites phrases lancées par Carlos Tavares le 1er février ont suffi à alimenter le buzz autour d’un nouvel agrandissement de la galaxie Stellantis. Qu’en est-il réellement ? le Franco-Américain peut-il vraiment s’offrir l’un ou l’autre mastodonte de l’automobile mondiale ?
Ce lundi matin, le ministre de la Transition écologique remettait les clés de l’une des premières voitures livrées dans le cadre du leasing social. Caradisiac y était.
Stellantis montre la STLA Large, sa plateforme électrique réservée aux futurs modèles haut de gamme du groupe. Mais pour l’instant, il n’évoque pas Peugeot ni DS parmi les marques qui en bénéficieront.